Si vous allez chez un producteur de riz italien dans la plaine du Pô, il vous conseillera d’emblée le riz carnaroli pour faire votre risotto. C’est un riz assez difficile à cultiver d’où l’apparition d’autres riz sur le marché. Si celui-ci est spécialement recommandé pour le risotto, il se mange avec tout et est même parfait pour les laitages et notamment le riz au lait bien que celui-ci n’est pas consommé ainsi dans la région de production du riz carnaroli
A l’origine, le riz italien vient du Japon ce qui explique la similitude entre les riz à sushis et risotto. L’Italie et plus spécifiquement le Piémont cultive depuis le XVe siècle la Japonica, sous variété du riz asiatique le plus cultivé au monde. C’est à partir de cette variété que les Italiens ont élaboré le riz rond fin et extrafin, spécifique au risotto.
L’histoire la plus courante attribuerait la paternité du risotto au manque de savoir-faire d’un domestique sicilien qui n’aurait pas réussi à faire des arancini, les boulettes de riz siciliennes.
Le risotto tiendrait son nom de la risottiera qui désigne à la fois la casserole à fond épais dans laquelle le riz est cuit, mais également le plat rond que l’on utilisait aux XVIe et XVIIe siècles pour servir le riz (site Galbani)
Vous connaissez tous la chanson ou tout au moins le refrain de Bella ciao, le chant des partisans. Sachez qu’avant d’être cet hymne à la liberté, elle a été la chanson de travail et de protestation piémontaise. Elle exprime la protestation des mondine, les saisonnières qui désherbaient les rizières d’Italie du Nord et y repiquaient les plants de riz, contre les dures conditions de travail : les femmes devaient rester courbées toute la journée, dans l’eau jusqu’aux genoux, sous le regard et les brimades des surveillants. (source Wikipédia)
Voici 10 recettes Kilomètre-0 pour toutes les saisons. Je tiens un blog où les légumes et les fruits sont légion. Ils apportent une vraie fraicheur au risotto.